31 décembre 2013

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19 décembre 2013

La libido se transforme - Introduction


Pour la psychanalyse et notamment pour Freud comme pour Jung la libido se transforme ; cette transformation est capitale car sans elle la civilisation n’aurait jamais vu le jour.


Sur le plan individuel la même transformation se réalise aussi. C’est elle qui permet d’expliquer l’acquisition de la maturité affective, et surtout le développement du Moi puis du Surmoi pour Freud. Jung parlera du développement de l’esprit, ou de la personnalité ou du Soi.

Le Surmoi pour Freud se construit par l’identification aux parents. Alors que pour Jung le Soi correspond à une longue évolution intérieure. Prise dans sa généralité, la transformation de la libido se situe, pour ces deux hommes, sur la même ligne d’un chemin à suivre et pouvant déboucher vers un but rendant plus humain, plus responsable, autonome ;  Jung évoquera plus volontiers un but menant vers l’élargissement et l’élévation suprême de la vie. Sorte d’un au-delà de l’homme responsable et autonome diront-nous. Puisque le devenir responsable et autonome constitue un prérequis.

L’élévation de la vie, oui, mais la vie c’est quoi ? Je sais déjà qu’être dans la vie rend l’existence beaucoup plus supportable et facile. Car être dans la vie c’est porter dans le monde extérieur ce que l’on est dans le monde intérieur. La vie c’est un déroulement de l’intérieur vers l’extérieur, une progression, une respiration. Jung disait, "avoir une âme, c’est l’aventure de la vie". Et qu’est-ce que l’âme me demanderez-vous alors ? C’est tout sauf quelque chose de définissable par des mots. Car "L’âme est beaucoup plus compliqué et inaccessible que le corps. Elle est pourrait-on dire cette moitié du monde qui n’existe que dans la mesure où l’on en prend conscience « .

Je souhaite dans ces quelques lignes, introduire le thème de la transformation, en partant du modèle théorique de la libido proposé par Freud, sachant que je vais vite  m’en écarter, et c’est ce que j’ai commencé à faire ci-dessus, car les conceptions freudiennes reposent en grande partie sur un matérialisme scientifique dur à respirer, dur à faire vie, élan, création... En ce sens, où Freud s’élance avec brio certes, dans un dédale de définitions quant au but de la libido, sa source, son origine, son objet et lui confère une activité unique, celle sexuelle.
On voit bien que tout est (trop) dit, de plus si la libido désigne un seul instinct, cela veut dire aussi que tout le devenir de l’homme, sa maturité et son esprit dérive de ce seul instinct. Un affirmation qui laisse quelque peu perplexe.

Dés que l’on entre, en fait, un peu dans les détails les différences des deux psychanalystes se font très vite ressentir.

Dans le prochain billet j’expliquerai comment la spiritualité, directement concernée par la transformation de la libido et donc par le développement de l’humanité, ne peut guère compter comme une petite annexe : une autre analyse réductrice du freudisme.