Ces deux dernières années, mon emploi du temps très serré ne m’a guère laissé le temps de venir écrire sur mon blog ! Mais écrire me manque beaucoup, alors pour combler ce manque, me voici revenue.
A la veine décliniste d’un Occident décadent qui s’effriterait avant de s’effondrer, nous pouvons rétorquer que l’aventure terrestre de notre humanité n’est pas achevée.
Malheureusement, oui, la civilisation a développé trop
majoritairement son potentiel économique, industriel, et scientifique. Elle a repoussé
ses limites jusqu’à une extrême dangerosité. Et rallongé de ce fait considérablement
l’acquisition en cours d’une maitrise civilisée de notre planète.
La civilisation, du latin civilitas
désigne pour l’homme une manière sociable du vivre.
Sauf, que vivre ensemble reste quelque chose de très difficile,
car il implique d’accepter autrui, avec ses différences, ce qui veut dire aussi
sur un plan psychologie, sortir de sa zone de confort, quitter ses terres personnelles,
belles, rassurantes et connues, ses vérités admises, ses croyances limitantes…
En clair, l’unité apparente apportée par les progrès sans limite
de la vie matérielle et extérieure, restent à eux seuls impuissants à rendre
civilisable comme il serait souhaitable, les hommes. Il manque selon moi, le
travail personnel de l’individu sur lui- même. Travail qui conduit vers l’unité
intérieure, vraie et profonde, qui aide à comprendre et accepter son prochain
différent de soi-même.
D’un autre côté, le devenir de l’homme intérieur peine à advenir
car trop mal compris encore par les pouvoirs institués : religion,
famille, éducation : eux aussi pourvoyeurs de civisme et civilité partagés…Mais
ses autorités régulatrices sont de surcroît entrain de connaitre
l’effondrement, sans que nous en ayons, hélas compris le sens profond, sens indispensable à comprendre pour une construction saine de l’individualité en devenir.
Nous semblons, ainsi, être
engouffré dans une impasse que Jung décrit très bien dans son livre, « Dialectique
du moi est de l’inconscient » dans ses termes : « C’est un fait évident que la moralité d’une société, prise dans sa
totalité, est inversement proportionnelle à sa masse, car plus grand est le
nombre des individus qui se rassemblent, plus les facteurs individuels sont effacés
et, du même coup, aussi la moralité, qui repose entièrement sur le sentiment éthique
de chacun et, par le fait même, sur la liberté de l’individu, indispensable à son
exercice ».
C'est bien de revenir et cela m'encourage car, moi aussi je mansue de temps et de forces. Amitiés.
RépondreSupprimerBonjour Ariaga,
RépondreSupprimerMerci pour ta visite. Oui donnons nous du courage pour continuer quand le temps de pause le permet !
bien à toi