23 juin 2024

Nouveau baptême, nouvel habillage.

En rebaptisant mon blogue « La psychologie des profondeurs », je souhaite premièrement indiquer mon retour à la rédaction de billets de blogues, par conséquent ma possible réapparition sur l'espace numérique. 

De plus, lorsque j’ai créé ce blogue en 2006, je l’ai baptisé « la psychanalyse jungienne ». Le thème principal de mon travail à l’époque était l’explication du bond psychique et intellectuel que je venais de faire en comprenant mieux l’existence de l’inconscient jungien. Comme le champ de mes investigations actuelles ne correspond plus vraiment à l’étude de la différence entre l’inconscient freudien et l’inconscient jungien, la formulation « psychologie des profondeurs », l’autre façon qu’a proposée Jung d’appeler « la psychologie analytique », trouve désormais une plus grande résonance en moi. 

Il est clair, enfin, que je souhaite marquer les changements qui se sont opérés en moi au fil des années. On connait tous l’origine du travail et de la pensée de Jung : elle provient de ses expériences personnelles. N’est-ce pas à partir des expérimentations sur lui-même que Jung a développé ses conceptions théoriques ?
De même, lorsqu’on le lit, plus on connait ses propres processus inconscients, mieux on comprend la psychologie des profondeurs. 



Mon choix de mettre en évidence le motif du mandala dans le nouvel habillage de mon blogue s’appuie sur l’importance que je donne, ainsi que la psychologie analytique, au processus d’individuation et à sa finalité : la réalisation de la totalité de l’être (symbolisée par l'image du mandala). Toutefois, cette dernière ne peut commercer à émerger de l’inconscient sans la conscience, c’est-à-dire sans un « moi » fort et amplement développé. À partir de ce constat, j’ai orienté mes propres recherches vers le travail du féminin et de l’éros. 

Sur ces sujets et bien d’autres encore, il est probable que j’aurais l’occasion de m’exprimer. De plus, depuis que j’ai rédigé mes anciens articles, mes vues et mes pensées ont évolué ; c’est pourquoi je souhaiterais revoir certains d’entre eux.